De consommateur à éco-consomm’acteur,
l’écocitoyenneté au centre de l’enseignement.
« Eco-consomm’acteur », voici un drôle de néologisme qui montre bien la démarche dans laquelle notre classe de 3ème A s’est inscrite pendant ce premier trimestre de cours.
C’est lors d’un chapitre en français où les élèves étaient amenés à s’interroger si l’homme était coupable ou victime de la société de consommation qu’une double intervention par Kyrielle, le groupe qui gère les déchets dans l’agglomération saumuroise, a été organisée. Cela a permis aux élèves de pousser leur réflexion plus loin, en soutien aux études d’œuvres comme Au Bonheur des Dames de Zola, de caricatures, de nouvelles…
Lors de ces interventions, les élèves ont d’abord pu réfléchir à ce que voulait dire « consommation » pour eux. C’est par le biais d’un atelier basé sur le photo-langage que les débats ont pu être initiés.
Puis des affiches ont été créées puis présentées et explicitées. Les élèves ont pu réaliser ce qu’impliquait un choix d’achat, que de consommateur, on pouvait devenir éco-consommateur, et même agir par le biais de ces choix et initier un changement.
Lors de la deuxième intervention, ils ont pu mettre en pratique lors de commandes virtuelles de pique-nique pour la classe ce qu’ils avaient compris précédemment, et aussi se rendre compte qu’il faut savoir parfois jongler entre ses convictions et les contraintes.
Aujourd’hui, l’écologie est au centre des préoccupations de tous. C’est en prenant tous conscience de notre impact, de notre comportement et des conséquences de nos choix que tout avancera…
Julie BOEUVE, professeur de Lettres Classiques